samedi 30 janvier 2016

Ariane Fusain - Plus rien ne sera comme avant, Tome 1 : La Faille


 Auteur : Ariane Fusain
Editeur : Editions Hélène Jacob
Parution : 25 juin 2013
Pages : 138
EAN-13 : 979-1091325806


S'il avait su ce que pouvait signifier « fermer la faille », il aurait tout fait pour ne pas l'ouvrir...
Cédric Grej-Holman est tombé dans la spirale de la chance, du moins il le croit. Un emploi inespéré à La Séclya et un appartement au cœur de Paris, pour un provincial qui déteste le calme et la solitude, c'est presque inimaginable.
Pourtant de l'imagination, il n'en manque pas. C'est même grâce à elle qu'il a séduit Tulay, il y a quelques semaines. Mais ce jour-là, la machine s'emballe. Il est entraîné dans une aventure bien au-delà de ce que son cerveau aurait pu concevoir, au point de se demander s'il n'a pas perdu la raison. En quelques heures, la spirale de la chance prend des allures machiavéliques.
Aspiré par des mondes parallèles, il découvre qu'il est l'enjeu d'un conflit qui le dépasse. Lui qui vit dans son univers décalé avec son petit costume de bureau, parviendra-t-il à relever le défi et à… fermer la faille ?



Avant toute chose, je tenais à remercier Livraddict et les Éditions Hélène Jacob pour ce partenariat.

   


J'aime beaucoup la science-fiction, même si au final, j'en lis très peu. Ce partenariat était donc pour moi l'occasion de me replonger dans cet univers (ô combien vaste et varié) tout en découvrant un nouvel auteur.

Mon avis concernant ce premier tome de Plus rien ne sera comme avant est assez mitigé. Ce roman m'a rendu perplexe et cela ne m'est pas arrivé depuis bien longtemps. Je n'ai pas particulièrement adoré ma lecture mais je ne l'ai pas détestée non plus.

Ce roman a du potentiel du fait de son sujet. L'idée de faille et de possibles mondes parallèles me tentent énormément. Malheureusement, je n'ai pas compris la manière dont l'auteur exploitait ce potentiel. A vrai dire, je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi du roman... et je n'aime pas trop cette sensation...
Je n'ai pas compris qui étaient certains personnages et leurs rôles dans tout cela. Par exemple, Qalkulovith (dont j'ignore totalement la prononciation) m'a rendu particulièrement perplexe. Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris son rôle dans l'histoire. Cela est valable également avec d'autres personnages, tels que Tulay dont l'implication dans l'action m'a semblé tout d'abord incongrue.
Heureusement, on nous donne des explications au cours du roman mais même celles-ci ne m'ont pas semblé claires.

Pour faire simple, le cadre-même de l'action, l'univers dans lequel se passe le récit me dépasse. J'avais énormément de mal à visualiser certaines situations. Cela a un peu gâché ma lecture.
Heureusement, cet ouvrage n'est pas très long. S'il avait fait 500 pages, je ne suis pas sûre que je serais allée au bout.

Néanmoins, je relativise un peu car il s'agit d'un premier tome. Les choses s'éclaircissent certainement au cours des volumes suivants.
Bien que mon avis semble surtout négatif, j'ai quand même pris du plaisir dans cette lecture. J'étais très emballée dès le début du roman. Mon enthousiasme a juste été freiné au fil des pages car de nombreux éléments m'ont échappé.
Tout de même, je me laisserai peut-être tenter par la suite afin d'avoir le fin mot de l'histoire.

jeudi 28 janvier 2016

Neil Gaiman et Chris Riddell - La Belle et le Fuseau


 Auteur : Neil Gaiman
Illustrateur : Chris Riddell
Editeur : Albin Michel
Parution : 30 septembre 2015
Pages : 68
EAN-13 : 978-2226315540


À la veille de son mariage, une jeune reine décide de quitter son palais pour aller délivrer une princesse prisonnière d’un sortilège de sommeil. Elle laisse sa robe de mariée, revêt sa cotte de maille, se pare de son épée et enfourche son cheval. Entourée des nains qui l’accompagnent et la protègent, la reine traverse un tunnel sous la montagne et avance vers le royaume endormi. Bientôt, un château apparaît dans le lointain. Ses murs sont recouverts de ronces et de toiles d’araignées et, dans le donjon, repose la princesse aux lèvres rouges comme les roses. Mais qui sait, peut-être que dans ce conte-là, la princesse n’est pas celle qu’on croit, et qu’une reine donnera un baiser à une belle endormie…



L'objet livre est tout simplement SUBLIME !
Les illustrations de Chris Riddell sont magnifiques. Le trait est fluide et le choix du noir, blanc et doré, tout en contraste, a un très bon rendu. C'est un véritable plaisir pour l’œil de feuilleter cet ouvrage. Elles m'ont rappelé un de mes livres d'enfance : les contes de Perrault illustrés par Gustave Doré.


Je connais Neil Gaiman depuis longtemps et sa version de la Belle au Bois Dormant n'a fait que me conforter.
Dans cette histoire, on retrouve deux contes connus : La Belle au bois dormant et Blanche Neige. Tout s'inspire des contes de fées : les personnages avec les princesses, les sorcières, les nains, etc., les malédictions mais également le cadre médiéval.
Néanmoins, malgré ce cadre classique de conte, Neil Gaiman ne fait pas les choses comme tout le monde et ce que j'aime chez lui. Dans ce récit, les femmes prennent le contrôle de la situation. C'est la reine qui prend les armes et qui va sauver la princesse, laissant le prince dans l'attente de leur mariage. J'ai aimé cet aspect-là du récit. La femme devient un personnage fort tout en gardant sa féminité. On ne la transforme aucunement en version féminine du prince charmant.

Le twist final était, de mon avis, attendu. Néanmoins, j'ai aimé cette fin car elle donnait un nouveau souffle au conte de La Belle au bois dormant. Le choix final de Blanche Neige m'a ravi.


En bref, La Belle et le Fuseau est un conte mélangeant le classique et le moderne à la fois. C'est un joli texte accompagné de très belles illustrations. Une très belle découverte.

mercredi 27 janvier 2016

Guy de Maupassant - Une vie


 Auteur : Guy de Maupassant
Editeur : Lgf
Collection : Ldp
Parution : janvier 1990
Pages : 256
EAN-13 : 978-2253004240


Jeanne, fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Penthuis des Vauds, avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare, rustre et avare, se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions.
Ce roman, le premier de Guy de Maupassant, est une peinture remarquable des mœurs provinciales de la Normandie du XIXe siècle : hobereaux, domestiques et paysans y sont décrits avec beaucoup de réalisme.



Comment raconter l'histoire d'une vie en moins de 250 pages, voilà le défi que relève Maupassant dans ce roman initiatique.

Dès les premières lignes, le personnage de Jeanne m'a agacé. C'est une rêveuse qui rêve du prince charmant et du fait de son jeune âge, je ne pouvais pas le lui reprocher. Malheureusement, ses choix et ses réactions face aux obstacles de sa vie m'ont rendu perplexe. J'avais beaucoup de mal à comprendre, même en resituant l'époque où se déroule l'action.
Néanmoins, malgré cela, j'ai souffert avec elle durant tout le roman. Je souhaitais sans cesse qu'elle ait un peu de répit, un peu de joie qui viendrait illuminer son existence.
On peut dire que Maupassant n'a pas été tendre avec elle. Son mari est un être horrible, sa confiance est souvent trahie, son fils n'est pas mieux que son père, etc. Heureusement, elle peut compter sur sa famille et même si celle-ci n'est pas blanche dans l'histoire, ce sont les personnages les plus appréciables.

J'avoue, qu'après ma lecture, je ne savais pas comment me positionner. Certes, le récit comporte des aspects que je n'ai pas apprécié. Par exemple, le pessimisme est omniprésent dans le récit et hormis à la fin où il y a une petite note d'espoir, l'optimisme n'y a pas vraiment sa place. Toutefois, j'ai aimé suivre l'histoire de Jeanne et j'ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture. On y apprend énormément sur les mœurs et la vie quotidienne de cette époque.
Le style de Maupassant est incroyable. Lorsqu'il nous décrit un paysage, je pouvais parfaitement l'imaginer comme si j'y étais.

En bref, c'est un classique à lire et à relire !

lundi 25 janvier 2016

Benjamin Lacombe et Sébastien Perez - Facéties de chats


 Auteur : Sébastien Perez
 Illustrateur : Benjamin Lacombe
Éditeur : Margot
Parution : 23 octobre 2015
EAN-13 : 978-2954115788



Le chat... Quel animal mystérieux que celui-là ? Vous êtes-vous déjà demandé quelles pensées secrètes fleurissent derrière leurs yeux envoûtants ? Quelles idées farfelues leur passent par la tête ? Ou bien s'ils vivent des aventures extraordinaires lorsque vous avez le dos tourné ? Eux seuls le savent mais voici imaginées ici pour vous quinze facétieuses histoires de chats.



Cet ouvrage est principalement destiné aux amoureux des chats. Tous les propriétaires de chats retrouveront un peu de leur boule de poils dans les différents portraits qui nous sont présentés : nous découvrons des chats racés, des chats de gouttière, avec des caractères allant du rusé au séducteur en passant par l'aventurier.

J'ai beaucoup aimé cette humanisation du chat. Ils semblent penser et agir comme des êtres humains : ils observent, ils rêvent, ils ont des manies, ils peuvent être jaloux, etc. Personnellement, j'ai tendance à humaniser mes animaux de compagnie (espèces confondues). Mon lapin avait horreur des garçons et était jalouse et possessif. Les chats de mes parents ont des caractères bien différents : l'une à un air sévère, l'autre est une lunatique. Avec ma mère, on s'est souvent amusé à imaginer leurs pensées durant certaines situations. C'est cette sensation que j'ai retrouvé en lisant cet ouvrage.


Seul bémol : le style des poèmes... Je les ai trouvé très (trop) simples, même si l'album est avant tout destiné aux plus petits.

Quant aux illustrations, je n'ai pas été déçue. On n'est jamais déçu avec Benjamin Lacombe. J'ai adoré sa représentation de nos amis à poils. Chaque page illustrée est tout simplement magnifique. C'est un véritable plaisir de feuilleter cet ouvrage et de s'arrêter sur ces illustrations qui retranscrivent parfaitement les caractères des félins présentés.





mardi 19 janvier 2016

Florent Marotta - Le Visage de Satan


 Auteur : Florent Marotta
Editeur : Taurnada Éditions
Collection : Le tourbillon des mots
Parution : 7 décembre 2015
Pages : 384
EAN-13 : 978-2372580151


Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce. L'endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées. Puis un râle d'agonie s'étouffa, comme si même la mort prenait plaisir à attendre. L'homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher. Son visage n'était que souffrance, rictus d'agonie et d'abomination. « Faites que je meure », implora-t-il en silence.



Avant de parler de ce roman, je tenais en premier lieu à remercier Livraddict et les éditions Taurnada pour ce partenariat.

   

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, ni son univers avant cette lecture. Au cours du Visage de Satan, on retrouve des allusions au précédent roman de Florent Marotta, L'échiquier d'Howard Gray. Cela m'a beaucoup intrigué et je pense prochainement m'intéresser à cet ouvrage.

Dès les premières lignes, l'auteur nous plonge dans un univers sombre, mystérieux et glauque. Certaines scènes m'ont vraiment mise mal à l'aise tellement elles sont bien décrites et réalistes.
Cependant, pour ma part, l'histoire décolle qu'à partir de la rencontre entre Gino et Morgane. Le roman connaît quelques longueurs avant cela. C'est véritablement à partir de cette rencontre que l'enquête prend de l'élan et dès lors on ne peut plus se décrocher du livre. On veut savoir la suite et connaître le mot de la fin.

Florent Marotta ne nous offre pas un thriller au schéma conventionnel et c'est un aspect que j'ai trouvé intéressant. L'auteur nous plonge en effet dans l'univers de l'ésotérisme. Je n'y connaissais pas grand chose et j'ai beaucoup appris grâce à ce roman. On ressent l'immense travail de recherche qu'a dû effectuer l'auteur sur les différentes formes d'ésotérisme.
L'auteur nous expose sa réflexion de manière objective sur les croyances en général. Il met la lumière sur des amalgames grâce à la présentation des pratiques existantes. C'était très intelligent de sa part.

Les personnages sont très bien travaillés. On assiste à une transformation de Gino, qui commence avec la rencontre de Morgane, personnage fort attachant (et en plus, on a le même prénom !). L'auteur a réussi à donner de la profondeur à l'ensemble de ses protagonistes.

Le reproche que je peux faire à ce roman, ce sont certaines incohérences. Malgré des scènes très bien décrites, il y a certains faits qui m'ont paru... "gros"... Par exemple, au début du roman, les médias diffusent la vidéo d'un meurtre... Je vois difficilement comment cela se serait produit dans notre société actuelle !

Enfin, malgré cela, je n'ai pas boudé mon plaisir pendant cette lecture. Ce roman m'a apporté un certain renouveau dans mes lectures et cela m'a fait un bien fou !

dimanche 17 janvier 2016

Brian K. Vaughan et Fiona Staples - Saga, Tome 1


 Auteur : Brian K. Vaughan
 Dessinateur : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics
Collection : Urban Indie
Parution : 14 mars 2013
Pages : 168
EAN-13 : 978-2365772013



Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.



Ce premier tome m'a énormément séduite !
Cela faisait longtemps que cette série me faisait de l’œil. J'avais lu beaucoup de choses et cela n'avait fait qu'attiser ma curiosité. Un jour, j'ai finalement craqué et je peux vous assurer qu'il n'est pas resté très longtemps dans ma PAL !

Saga ne ressemble à rien de ce que j'ai pu lire auparavant. Cela m'a fait penser à un mélange de Roméo et Juliette et de science-fiction. Il s'agit d'un Space Opéra complètement barré.

L'univers de Saga est extrêmement bien travaillé. On y découvre une multitude de planètes très différentes les unes des autres, une faune et une flore surprenantes et des créatures singulières. Cela se ressent à travers les dessins. J'ai beaucoup aimé le style de la dessinatrice.
Cette diversité se voit notamment à travers les personnages. On nous offre des créatures ailées, d'autres avec des cornes, des fantômes, des robots, etc. Ils sont tous différents par leur âge, leur ethnie, leur genre ou encore leur sexualité.
Personnellement, j'ai adoré le chat qui détecte les mensonges. C'est énorme !!!



L'humour est omniprésent dans ce comics. Il peut paraître spécial à certains mais j'ai personnellement bien accroché.



En revanche, soyez prévenus, ce comics n'est pas à mettre entre toutes les mains ! La violence y est présente mais ce n'est pas dans l'extrême non plus. Par contre, il y a des scènes de sexe très détaillées, ce qui explique l'inscription "Pour lecteurs avertis" sur l'ouvrage.

Pour conclure, j'ai hâte de lire la suite et de découvrir un peu plus de cet univers à la fois délirant et bien pensé. Ce fut une excellente découverte et je n'hésiterai pas à la partager !

dimanche 10 janvier 2016

Ninon Maréchale - Celle d'avant


 Auteur : Ninon Maréchale
Editeur : Autoédité
Parution : 25 août 2015
Pages : 494


Vincent, Philippe et Jonas sont amis d’enfance. La quarantaine passée, les trois hommes se retrouvent le temps d’un week-end. Vincent a bâti une famille avec Chiara, tandis que Jonas semble se complaire entre son travail et quelques compagnes de passage. Quant à Philippe, il vit une relation instable avec Louise avec qui il n’imagine pas de lendemain.
Pendant ces quelques jours ensemble, les souvenirs resurgissent. Chacun retrouve ses habitudes, son caractère, sa peau d’avant, jusqu’à ce que Chiara ne découvre l’existence de Laure, que Vincent a follement aimé autrefois et dont il n’a jamais parlé jusqu’à présent.
Elle tente alors de reconstituer le passé de ces trois hommes et de comprendre qui était Laure, morte vingt ans auparavant dans des circonstances restées inexpliquées.



Avant de parler de ce roman, je tenais en premier lieu à remercier Livraddict et Ninon Maréchale pour ce partenariat.


   

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire dès les premières pages. Il a fallu attendre plus d'une centaine de pages pour que le récit prenne de l'élan. Ce n'est qu'à partir de ce moment-là où je suis véritablement rentrée dans l'histoire.

La construction du roman est intéressante. On passe tantôt au temps présent, tantôt dans le passé, à l'époque de Laure, "celle d'avant". Cette structure permet de donner du rythme au récit. Pour ma part, c'est ce que j'ai ressenti à partir du moment où Laure a été évoquée et où on a commencé à parler du mystérieux passé de Jonas, Vincent et Philippe.
Les personnages n'ont qu'une partie du passé. C'est à nous, lecteurs, de recomposer le puzzle.

L'auteur explore la souffrance des hommes. Chaque personnage a un côté sombre et c'est cet aspect que j'ai apprécié. Le manichéisme étant quasi inexistant, on s'attache plus facilement aux protagonistes. Ils nous semblent plus réels.
J'ai particulièrement aimé le personnage de Philippe par sa complexité. Les autres protagonistes sont également bien traités mais certains m'ont un peu tapé sur les nerfs. Cela a d'ailleurs été le cas avec le personnage de Louise dès son apparition dans le récit, puis avec Stéphane au fur et à mesure des pages.

Ce drame psychologique nous montre que malgré la souffrance, on peut avancer dans la vie en acceptant de la dévoiler. Celle d'avant a eu beaucoup d'échos avec ma vie personnelle et mon passé, ce qui n'est pas négligeable dans l'appréciation de ce roman.

Le style de l'auteur a été un peu difficile à appréhender au début. Il y avait trop de longueur dans certains passages. Néanmoins, je l'ai trouvé plus fluide au fil des pages.

Pour moi, le roman a deux fins : celle qui concerne le passé, Laure et celle qui concerne le présent avec Chiara, Louise ou encore Stéphane. J'avais vu arriver de loin la fin concernant Laure, elle ne m'a aucunement surprise. Au contraire, la fin se déroulant dans le présent m'a fait un choc...
Je trouve que l'auteur a fait un choix judicieux au sujet de la clôture de son roman. Bien sûr, j'aurais voulu savoir ce qui se passait ensuite mais j'ai trouvé ce choix intelligent. Finir à cet endroit était, selon moi, la meilleure décision.

En bref, cette oeuvre n'a peut-être pas été un coup de cœur mais elle restera une belle découverte livresque.

samedi 2 janvier 2016

A vous de choisir !

Pour accueillir cette nouvelle année 2016, je vous propose de choisir une de mes prochaines lectures !

Environ tous les deux mois, je vous proposerai une petite sélection de ma PAL (ô combien trop grande à mon goût...) et grâce au sondage que vous trouverez sur la droite de mon blog, vous pourrez choisir le livre qui vous intéresse le plus et dont vous aimeriez avoir mon avis.
A chaque session, cinq livres vous seront proposés et celui qui aura eu le plus de votes sera ma prochaine lecture.
De ce fait, si certaines personnes sont intéressées, une lecture commune sera possible.

Vous pouvez d'ores et déjà trouver un sondage pour les mois de janvier et février 2016.
Je compte mettre ce post à jour à chaque nouveau sondage.

Je compte sur vous ! 


Pour choisir la lecture des mois mars et avril, c'est par ici !






VOS CHOIX :

Janvier - Février 2016 : La Sélection, Tome 1 de Kiera Cass.

Alix D'Angalie - L'Edit d'Alambrisa


 Auteur : Alix D'Angalie
Editeur : Monde Premier
Parution : Juin 2013


À l’issue d’une ère de guerres sanglantes, les Hommes sont parvenus à développer une civilisation aussi pacifique que prolifique.

Tellur est un monde en Paix, un rêve devenu réalité au prix de sacrifices incommensurables… et grâce à l’Édit d’Alambrisa.

Plus de trois-mille six-cent ans après la rédaction de l’Édit d’Alambrisa, Sicara Narki accède au prestigieux statut d’Apprentie et intègre le lieu de formation des Mages les plus puissants de Tellur, sous l’égide du plus mystérieux des professeurs.

Mais elle est loin de mener au Conservatoire la vie studieuse et sereine à laquelle elle a toujours aspiré. Une série de drames sans précédent vient perturber la Paix d’Alambrisa et très vite, l’Apprentissage de Sicara prend une tournure inattendue et dangereuse qui changera du tout au tout le cours de son existence…

… et peut-être même la civilisation de l’Édit tout entière.



Avant de commencer mon argumentation concernant ce roman, je tenais en premier lieu à remercier Livraddict et les Editions du Monde Premier pour ce partenariat.


   

Lorsque j'ai commencé ma lecture, je ne m'attendais à rien en particulier. C'était la découverte la plus totale... et quelle claque !
J'ai rarement été aussi emportée par un roman (du moins pas récemment et pas d'une manière aussi intense). Il faut le dire, ce livre est un pavé et j'ai appréhendé cela... Cependant, j'ai dévoré les pages à une vitesse incroyable.

J'ai immédiatement aimé le personnage de Sicara. C'est un personnage féminin comme je les aime : forte, indépendante, courageuse mais qui a aussi des défauts. Certaines de ses réactions sont un peu puériles mais au fil des pages, on la voit évoluer et remettre les principes qui lui étaient jusque là chers en question.
Sicara n'est pas un personnage sans faille. Elle se trompe et pendant son apprentissage, elle ne réussit pas facilement toutes les tâches qui lui sont confiées. C'est un aspect du roman que j'ai apprécié car, malgré la puissance de son Don, elle reste une humaine qui n'est pas parfaite. On réussit plus facilement à s'identifier à elle.

Le mystérieux Ergej (je doute toujours de la prononciation de son nom...) est un personnage auquel je me suis également attachée. J'ai aimé découvrir sa personnalité et son histoire. Toutefois, je ne mentirai pas, j'ai eu envie de le secouer violemment à plusieurs reprises dans le récit...
Néanmoins, j'ai aimé cette relation entre Maître et Apprenti avec leurs caractères de cochon. Mon attachement pour ces deux protagonistes est justement aussi fort à cause de cette relation.

Petit bémol : j'aurais aimé que les autres personnages secondaires soient plus développés. J'aurais aimé en découvrir un peu plus sur les jumeaux, Peer, les autres apprentis mais aussi les mages. Durant le récit, on croise le chemin de tout un tas de personnages sans jamais les approfondir. Ils sont souvent mis de côté au profit de l'action.

Avec ce roman, on ne peut pas s'ennuyer. Il se passe toujours quelque chose et le récit ne cesse d'évoluer. La première partie du roman est surtout tournée vers l'apprentissage de Sicara et sur le Don en général. Par la suite, de nouveaux aspects sont abordés : la paix, l'amour, la haine, la justice, etc. Cela donne une autre tournure au roman et j'ai vraiment aimé cela.

Le style de l'auteur m'a beaucoup plu. Je me rappelle un passage en particulier où Sicara découvre la beauté de la montagne. Grâce aux mots choisis par l'auteur, j'ai pu parfaitement imaginer le décor dans lequel évoluaient les personnages et j'étais sensible à cette beauté du paysage.
Petit hic : la présence de quelques coquilles. Elles ne gâchent pas le plaisir mais elles m'ont un peu freinée dans ma lecture...

L'Edit d'Alambrisa est un roman envoûtant. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher. Les rebondissements s'enchaînent à une vitesse folle et les pages défilent sans que je m'en rende compte.
Malheureusement, ce point est aussi positif que négatif. Certes, le lecteur ne s'ennuie pas mais il peut avoir cette sensation de trop-plein d'action. J'aurais aimé par moment que l'histoire s'arrête et que l'on se pose sur ce qui se passait à ce moment-là au lieu d'uniquement le survoler.

Je ne développerai pas plus l'histoire. Il y a tellement de choses à raconter ! Et puis, je préfère garder le suspense. C'est toujours de découvrir les choses par soi-même.

En bref, ce roman a été un coup de coeur comme je ne m'y attendais plus... C'est peut-être même MON coup de coeur de l'année 2015 !
Alors, faites-vous plaisir et jetez-vous sur cette petite merveille !