jeudi 31 décembre 2020

Alexandra Christo - Le Royaume assassiné



Auteur : Alexandra Christo
 Éditeur : De Saxus
Parution : 126 novembre 2020
Pages : 499
EAN-13 : 978-2378760670


La princesse Lira fait partie de la royauté des sirènes, et c'est la plus létale de tous. Elle possède le cœur de dix-sept princes dans sa collection et est vénérée à travers les mers. Jusqu'à ce qu'un coup du sort la force à tuer l'un des siens. Pour punir sa fille, la Reine des Mers transforme Lira en ce qu'elle hait le plus au monde : une humaine. Privée de sa voix, Lira a jusqu'au solstice d'hiver pour délivrer le cœur du Prince Elian de la Reine des Mers, au risque de rester humaine pour toujours.

L'océan est le seul lieu que le Prince Elian considère comme chez lui, même s'il est l'héritier du plus puissant royaume au monde. Chasser les sirènes est davantage pour lui qu'un répugnant passe-temps, c'est sa vocation. Lorsqu'il vient en aide à une femme sur le point de se noyer, elle se révèle être bien plus que son apparence ne le laisse supposer. Elle fait la promesse de l'aider à trouver le moyen de détruire les sirènes pour de bon. Mais peut-il lui faire confiance ? Et à combien de pactes Elian va-t-il devoir consentir pour éliminer le pire ennemi de l'humanité ?



La maison De Saxus a très bien réussi sa campagne de marketing (comme toujours) et m'a donné envie de lire sa nouvelle sortie : Le Royaume assassiné d'Alexandra Christo.
Toutefois, contrairement aux échos très enthousiastes que j'ai pu apercevoir (mais sans les lire en détail) sur les réseaux sociaux, j'ai commencé ma lecture en ayant le moins d'attente possible, de peur d'être déçue.

L'autrice nous offre une histoire bien loin du dessin animé tout mignon de Disney. Ici, pas de poissons qui dansent ou de crabe qui chante. Au contraire, on découvre un univers impitoyable où les sirènes arrachent littéralement le cœur des gens. Ce sont des créatures aussi attirantes que dangereuses et cruelles.

J'ai apprécié que l'intrigue se tienne en un unique tome car je n'avais pas envie de démarrer une énième saga. Toutefois, j'ai trouvé que le récit mettait un peu de temps à se mettre en place. Cela est principalement dû à la richesse de cet univers. Je ne considère pas cela comme un véritable défaut. A contrario, la fin était un peu précipitée à mon goût et j'aurais aimé en savoir plus sur l'après.

La romance n'est pas omniprésente dans le récit et c'est un aspect que j'ai apprécié. La relation entre les deux protagonistes évoluent au fil des pages, au fur et à mesure qu'ils apprennent à se connaître. Je préfère nettement cela au "love at first sight" que l'on peut retrouver dans certains ouvrages.

Bien que cela n'est pas été un coup de cœur, Le Royaume assassiné a été une très bonne lecture.
La mythologie créée pour cet univers est intéressante et bien exploitée.
Les protagonistes ont de la profondeur et on s'y attache facilement (même Lira qui me sortait par les yeux au début car elle me faisait penser à une enfant pourrie gâtée). Ils sont complémentaires et nous offrent une certaine harmonie dans cet univers.
Il s'agit là de ma dernière lecture de cette année 2020 et cela a été une bonne surprise. J'espère que 2021 sera sur le même ton que cette découverte.

Matthew Tobin Anderson et Joséphine Rioux - Sœurs d'Ys : La malédiction du royaume englouti

 


Auteur : Matthew Tobin Anderson
 Dessinatrice : Joséphine Rioux
Éditeur : Rue de Sèvres
Parution : 16 septembre 2020
Pages : 220
EAN-13 : 978-2810217403


Pour ériger les remparts qui protègent Ys des flots tumultueux, la reine Malgven a eu recours à la magie. Sa mort brutale et mystérieuse laisse ses deux fifilles inconsolables et les éloigne l’une de l’autre. Rozenn, héritière du trône, entre en communion avec la nature et s’apaise dans les landes ; Dahut, la cadette, se délecte de la vie fastueuse de la cour et se compromet dans ses intrigues. Mais derrière les murs immenses de la cité se cache un passé lourd de sombres secrets. Le jour où le lien entre les sœurs se rompt définitivement, elles entraînent dans leur chute le destin d’Ys, et les monstres tapis dans l’ombre surgissent alors en pleine lumière.



J'ai reçu cet ouvrage pour mon anniversaire et je l'avais repéré depuis sa sortie.

Les planches sont magnifiques. J'ai adoré retrouver les paysages de ma Bretagne (bretonne et fière de l'être !). Les décors participent à l'ambiance apportée par le récit. Le choix des couleurs rappelle l'automne et crée une ambivalence entre la beauté de l'environnement et cette angoisse sourde qui entourent ce royaume.

Les deux sœurs sont diamétralement opposées par leurs physiques, leurs personnalités et leurs ambitions. Néanmoins, je me suis étonnamment attachée aux deux, même si naturellement je me retrouve plus dans le personnage de Rozenn.


M. T. Anderson a réussi à conter la légende d'Ys tout en apportant une touche personnelle. Le récit est rempli de magie, de secrets et de péripéties.

Je conseille vivement la lecture de ce bel ouvrage qui revisite une légende celtique à la fois cruelle et envoûtante, le tout avec des illustrations tout simplement sublimes.

mercredi 30 décembre 2020

Orson Scott Card - Enchantement

 



Auteur : Orson Scott Card
 Éditeur : Points
Parution : 10 octobre 2013
Pages : 608
EAN-13 : 978-2757837450


Dans une clairière au cœur de la forêt ukrainienne, la vie du jeune Ivan bascule l'année de ses dix ans. Sur un piédestal repose une jeune fille endormie. Mais, dissimulée par le feuillage, une présence malveillante le guette... et l'enfant s'enfuit.

Des années plus tard, Ivan, qui s'est expatrié en Amérique avec ses parents, revient à Kiev poursuivre ses recherches sur les langues slaves anciennes. Il retourne aussi dans la forêt où gisait la belle endormie dont il n'a jamais oublié l'image. La clairière n'a pas changé. La jeune fille est là. Son mystérieux gardien aussi. Cette fois, Ivan ne s'enfuit pas. Cette fois, il embrasse la belle qui s'éveille à son baiser. Puis... il l'accompagne chez son père le roi de Taïna, dans l'Ukraine du neuvième siècle, où la sorcière Baba Yaga fait peser une terrible menace.



Lors du Bibliothon organisé par Bulledop, l'auteur Adrien Tomas a évoqué Enchantement comme l'une de ses références en matière de fantasy. Cela m'a intrigué et j'ai donc acquis cet ouvrage.

J'ai trouvé la mise en place de l'intrigue vraiment longue. Au fil des pages, je me demandais où l'auteur voulait en venir et quand l'action allait enfin se mettre en place. Par la suite, le rythme reste relativement lent et malheureusement, j'aurais aimé un peu plus de suspens ou d'action.

Néanmoins, j'ai apprécié cette réinterprétation du conte de la Belle au bois dormant et ce mélange entre passé et présent qui s'opposent via la religion, la science ou encore le statut de la femme dans la société.
L'alternance des points de vue nous permet d'avoir un horizon plus vaste du récit. J'ai, par exemple, aimé les chapitres dédiés à Baba Yaga.

Je ressors donc de cette lecture avec un avis en demi-teinte. Il y a quasiment autant de points positifs que négatifs. Je n'ai pas autant d'enthousiasme que ce à quoi je m'attendais avec ce roman.

lundi 28 décembre 2020

Hubert et Zanzim - Peau d'Homme



Auteur : Hubert
 Dessinateur : Zanzim
Éditeur : Glénat
Collection : 1000 Feuilles
Parution : 3 juin 2020
Pages : 160
EAN-13 : 978-2344010648



Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c’était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une « peau d’homme » ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d’un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d’homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité.

La morale de la Renaissance agit alors en miroir de celle de notre siècle et pose plusieurs questions : pourquoi les femmes devraient-elles avoir une sexualité différente de celle des hommes ? Pourquoi leur plaisir et leur liberté devraient-ils faire l’objet de mépris et de coercition ? Comment enfin la morale peut-elle être l’instrument d’une domination à la fois sévère et inconsciente ?

À travers une fable enlevée et subtile comme une comédie de Billy Wilder, Hubert et Zanzim questionnent avec brio notre rapport au genre et à la sexualité… mais pas que. En mêlant ainsi la religion et le sexe, la morale et l’humour, la noblesse et le franc-parler, Peau d’homme nous invite tant à la libération des mœurs qu’à la quête folle et ardente de l’amour.



Cette bande-dessinée est certainement l'un de mes plus gros coup de cœur de l'année 2020. J'en ai beaucoup parlé autour de moi, je l'ai fait lire à mon mari et ma mère qui ont beaucoup aimé et je l'ai même offerte à ma petite sœur pour son anniversaire.

Tout d'abord, j'aime particulièrement les œuvres de Hubert. J'ai déjà lu Beauté et les deux premiers tomes des Ogres-Dieux que j'avais beaucoup apprécié. C'est d'ailleurs avec une grande tristesse que j'ai appris son décès.
En revanche, je ne connaissais Zanzim que de nom et je n'ai jamais eu l'occasion de découvrir son travail.


J'ai adoré cette histoire. Elle allie parfaitement une profonde réflexion de la société et un humour subtil. On nous offre un questionnement sur la place de la femme, ses droits, son statut ou encore ses libertés. On y interroge également les relations entre les hommes et les femmes, la sexualité, la question du genre et la place de la religion.

Bianca est une figure que j'ai apprécié. Elle est tiraillée entre la femme qu'elle est réellement et l'homme qu'elle devient en revêtissant cette peau. Au fil des pages, on la voit évoluer et devenir une figure forte qui n'a pas peur de faire bouger les choses.

De ce fait, je ne peux que vous conseiller cette merveilleuse bande-dessinée. Elle est visuellement très belle et transmet d'importants messages.




samedi 26 décembre 2020

Thomas Wheeler - Cursed



Auteur : Thomas Wheeler
 Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Gallimard
Parution : 3 octobre 2019
Pages : 512
EAN-13 : 978-2075130172



Nimue a échappé au massacre de son village. Sa mère, avant de mourir, l'a chargée d'une mission : remettre l'épée du pouvoir à Merlin, le sorcier redoutable.

Accompagnée d'Arthur, faux chevalier menteur et séducteur, et de la dévouée Morgane, Nimue sent grandir en elle la magie noire et ancestrale de l'épée.

L'arme fait d'elle une combattant féroce, rebelle, et le seul espoir de son peuple : la Sorcière Sand-de-Loup. Mais Nimue n'est qu'à l'aube de son destin.



La proposition de Cursed en matière de réécriture des légendes arthuriennes m'a tout de suite intriguée. L'idée de centrer son récit autour de Nimue, un personnage féminin, a été un atout. De plus, l'engouement avec la sortie de son adaptation en série sur Netflix n'a fait qu'attiser mon intérêt.

Malheureusement, je ne ressors pas de ma lecture avec l'enthousiasme auquel je m'attendais.
J'ai trouvé que les personnages manquaient d'une manière générale de profondeur. Je ne m'y suis pas réellement attachée et je les ai regardé évoluer avec un certain détachement. Nimue est un personnage très ambivalent. Elle se voit confier une véritable puissance à double tranchant. Toutefois, elle reste une jeune fille naïve et en pleine découverte du monde. Ses choix ne lui sont pas véritablement propres car elle se laisse beaucoup influencer, notamment par Morgane et Gauvain. Au final, les seuls protagonistes auxquels je me suis un peu attachée sont le Moine Larmoyant et Ecureuil.

L'univers est plutôt bien travaillé mais pas encore assez approfondi à mon goût. L'ambiance est sombre et violente avec beaucoup de manipulations politiques.
L'auteur a réussi à rendre son œuvre très visuelle, ce qui a sûrement été un plus pour son adaptation.

N'ayant pas encore terminé cette dernière, je ne peux pas faire de comparaison avec l'œuvre originale. Cependant, j'ai déjà noté quelques différences, notamment concernant le traitement des personnages d'Arthur et de Morgane.

En bref, je m'attendais à mieux compte-tenu des échos enthousiasmants que j'avais eu. Toutefois, je laisserai sûrement sa chance à la suite de cette histoire.

mardi 22 décembre 2020

Yatuu - Erika et les princes en détresse, Tome 1



 Autrice / Dessinatrice : Yatuu
Éditeur : Autoédité
Parution : Octobre 2018
Pages : 312
EAN-13 : 978-2956549109



C'est un monde d'heroic fantasy dominé par les femmes. Ce sont elles le sexe fort et qui détiennent tous les pouvoirs !

Erika, notre princesse, compte bien succéder à sa mère et prendre le pouvoir seule sauf que... Elle ne veut pas se marier ! Et donc, pour échapper à cette tradition on lui confia une mission : celle de sauver des princes en détresse ! Cette quête tombait à pic pour la reine qui va pouvoir s'en servir à son avantage !



J'ai découvert Yatuu et son ouvrage Erika et les princes en détresse lors du Bibliothon organisé par Bulledop. Son intervention m'a convaincue de la lire, d'autant qu'il s'agit d'autoédition et que j'avais envie de la soutenir.

J'ai beaucoup aimé que Yatuu inverse les stéréotypes du genre des contes. Nous ne sommes plus dans une société patriarcale mais matriarcale. Les femmes se retrouvent avec les caractéristiques que l'on attribue habituellement aux hommes (la force, le courage, ...) et inversement. Par ce changement, Yatuu nous invite à réfléchir sur notre société actuelle, le tout saupoudré d'humour.

Les personnages sont haut en couleurs et j'ai apprécié le coup de crayon de cette autrice. C'est pourquoi je n'ai pas hésité à participer à la campagne Ulule organisée pour la sortie du deuxième tome. Je me fais une joie de découvrir la suite des aventures d'Erika, Pita et Bucéphale.

jeudi 17 décembre 2020

Molly Knox Ostertag - La sorcière, Tome 1 : Le garçon sorcière

 



 Autrice / Dessinatrice : Molly Knox Ostertag
Éditeur : Kinaye
Collection : Graphic Kids
Parution : 24 janvier 2020
Pages : 224
EAN-13 : 978-2357990449



Dans la culture du jeune Aster, treize ans, toutes les filles sont élevées pour devenir des sorcières et les garçons, des métamorphes. Toute personne qui ose contrevenir à cette tradition est exclue. Malheureusement pour Aster, il demeure incapable de se métamorphoser… et il est toujours aussi fasciné par la sorcellerie, bien qu'elle lui soit formellement interdite.

Lorsqu'un danger mystérieux menace les autres garçons, Aster sait qu'il peut aider… avec la sorcellerie. Avec les encouragements d'une nouvelle amie excentrique, Charlie, Aster se laisse enfin convaincre d'exercer ses talents de sorcière. Mais il aura besoin d'encore plus de courage pour sauver sa famille… et en réalité, se sauver lui-même.



Cet ouvrage me faisait de l'œil depuis sa sortie. Néanmoins, ayant une pile à lire prête à exploser, j'ai voulu être raisonnable et reporter sa lecture. Par chance, j'ai pu l'obtenir grâce à la masse critique de Babelio.

Le héros de cette histoire, Aster, évolue dans un univers plein de clichés : les hommes sont voués à devenir des métamorphes pour se battre contre les démons et protéger les sorcières tandis que les femmes se tournent vers la sorcellerie et restent en retrait en cas de combat. Heureusement, le but de ce livre est de remettre en question tout cela.
Le garçon sorcière est une belle histoire qui appelle à la tolérance et à l'acceptation de soi et des autres. Cela se voit notamment à travers la diversité des personnages avec l'ethnie ou encore la sexualité sans que cela soit la seule chose qui les caractérisent.

En bref, j'ai passé un très bon moment de lecture. Je lirai très certainement la suite et je ferai découvrir cette histoire à mes enfants quand ils seront plus grands.

jeudi 3 décembre 2020

Ariel Holzl - Les soeurs Carmines, Tome 3 : Dolorine à l'école

 




 Auteur : Ariel Holzl
Éditeur : Mnémos
Collection : Naos
Parution : 24 mai 2018
Pages : 272
EAN-13 : 978-2354086442



Pour Dolorine Carmine, la rentrée des classes est une bonne occasion de se faire de nouveaux ennemis. Il faut dire qu'elle n'a pas trop l'habitude de parler avec les vivants.
Les fantômes, en revanche...
Dans le pensionnat où elle a atterri, les spectres manquent pourtant à l'appel. Ont-ils été chassés par les horreurs qui peuplent les Laments ? Se cachent-ils en compagnie d'inquiétants forains ? A moins qu'ils ne soient piégés au laboratoire de Miss Elizabeth, la plus cruelle des institutrices ?
Même Monsieur Nyx, sa peluche favorite, n'a pas de solution à ce mystère. A part tout brûler, évidemment.
Mais Dolorine reste optimiste : en fouinant partout, et avec l'aide de ses soeurs, elle va bien finir par les retrouver, ses fantômes adorés. Un peu de curiosité n'a jamais tué personne, non ?



Malgré une pointe de tristesse de quitter cet univers incroyable créé par Ariel Holzl, j'étais ravie de suivre dans ce tome-ci la petite Dolorine.

On retrouve tout ce qui fait que j'aime la plume de cet auteur. Il a réussi à intégrer toute l'innocence et la naïveté de cette petite fille dans un monde plein de rudesse. Le mélange des genres est merveilleusement bien fait. Le macabre se mêle à l'humour et cela fonctionne très bien.

Les personnages ne sont pas en reste. On fait de nouvelles rencontres, toutes atypiques et qui réussissent à se démarquer des protagonistes rencontrés lors des deux tomes précédents.
J'ai pris plaisir à retrouver Merry et Tristabelle, même si cela fut pour un court instant.
Seul bémol : le traitement de Monsieur Nyx. En effet, il est très discret dans ce récit. Le piquant qu'il apporte habituellement à l'histoire m'a manqué. Il était mis en arrière-plan alors que je souhaitais le voir sur le devant de la scène.

Comme les précédents tomes, j'ai adoré l'histoire de Dolorine. Ariel Holzl ne m'a une nouvelle fois pas déçue.
Toutefois, je m'interroge énormément sur l'avenir de cet univers. En effet, cette trilogie est normalement terminée. Or, ce tome n'apparaît pas comme une réelle conclusion. Beaucoup d'interrogations restent en suspens. Je peux donc espérer que l'auteur retrouvera Grisaille et ses personnages dans de nouvelles aventures.