Auteur : Cassandre Lambert
Éditeur : Didier Jeunesse
Parution : 5 mars 2025
Pages : 448
EAN-13 : 978-2278131945
Anéantie. En tuant accidentellement son garde du corps, Atalante a non seulement une mort sur la conscience, mais elle a aussi ruiné tous ses espoirs de rejoindre un jour les Amazones. Lorsque Jason lui propose de l’aider à récupérer la Toison d’or, elle y voit une rédemption possible : si la gloire lui est inaccessible, elle aidera le chef des Argonautes à l’atteindre. Accompagnée d’Asclépios, elle noie alors son chagrin dans les aventures épiques qui se succèdent. Une certitude demeure : elle ne cèdera pas à la prophétie qui menace sa vie. Mais lorsque les sentiments seront les plus forts, pourra-t-elle refuser sa destinée ?
Suite et fin de la réécriture éblouissante du mythe d’Atalante. Un périple en mer digne des plus grandes épopées !
J’ai lu les deux tomes d’Atalante cette année, et je suis contente d’avoir enfin découvert — et terminé — cette duologie. Dans l’ensemble, ce fut une bonne lecture, agréable et bien écrite, même si je n’ai pas été totalement conquise.
Ce deuxième volet m’a semblé
plus introspectif et plus sérieux que le premier. Cassandre Lambert développe
bien les émotions de son héroïne : on sent une vraie évolution chez Atalante,
plus fragile, plus humaine, marquée par la culpabilité et le besoin de se
reconstruire. J’ai aimé cette profondeur et la sensibilité que l’autrice
parvient à transmettre à travers une plume toujours fluide et claire. On lit
sans effort et c’est un vrai plaisir sur ce point.
Concernant les autres
personnages, j’ai trouvé qu’ils prenaient davantage de place ici, même si
certains manquent encore un peu de profondeur. Asclépios est sans doute celui
qui m’a le plus touchée : il apporte une douceur et une stabilité qui
contrastent joliment avec le tempérament fougueux d’Atalante. Leur relation,
faite de respect et de retenue, est bien construite et évite certains clichés.
Jason et les Argonautes, quant à eux, élargissent l’univers et offrent des
moments d’aventure plaisants, mais j’aurais aimé qu’ils soient un peu plus
développés, car certains semblent survolés. On sent pourtant tout le potentiel
d’un vrai groupe de héros.
Cependant, j’aurais voulu
davantage de mythologie. C’est ce que j’avais préféré dans le premier tome :
les dieux, les Amazones, les références au mythe grec. Ici, cette dimension m’a
semblé un peu en retrait, remplacée par une aventure plus tournée vers l’action
et la quête intérieure. Ce n’est pas mal du tout, mais j’espérais une immersion
plus forte dans le monde mythologique.
Malgré tout, la fin conclut bien la duologie. Elle reste cohérente avec le ton
général de la saga : un mélange de courage, de vulnérabilité et de destin. Ce
n’est pas une conclusion spectaculaire, mais elle est juste et fidèle à
l’esprit du récit.
En refermant ce second tome,
je garde une impression globalement positive : Atalante est une série
bien construite, écrite avec soin et sincérité, mais qui ne m’a pas totalement
marquée. Je suis heureuse de l’avoir lue et d’avoir bouclé les deux tomes en
2025 — une lecture que je recommanderais pour le plaisir d’un bon récit
d’aventure inspiré de la mythologie, sans en attendre trop.


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