Auteur : Célia Flaux
Editeur : Voy'[el]
Parution : juillet 2015
EAN-13 : 978-2364753198
D'un côté, l'Empire watashitachi. De l'autre, l'Union. Au milieu, Iceltane, planète conquise par l'Empire, mais trop proche des frontières de l'Union. Carys Llanelli a fui Iceltane pour échapper au joug des Watashitachi. Elle lutte au sein du Département Diplomatique de l'Union pour que des nations indépendantes ne connaissent pas le même sort que sa planète natale. Toweda, lui, est un brillant officier de l'armée impériale, dont l'histoire recèle un dangereux secret aux cheveux blonds. Quand chacun des camps envoie une délégation négocier la paix sur un astéroïde, le passé et le présent entrent en collision. Pour Carys et Toweda, les choix s'annoncent difficiles.
Avant de donner mon avis sur ce roman, je tiens à remercier Livraddict et les éditions Voy'[el] pour ce partenariat.
Ce livre a été une véritable claque... J'ai A-DO-RÉ !
J'avais un peu peur que ce soit de la science-fiction pure avec une forte présence de la science et d'un jargon technologique parfois un peu lourd. J'aime la science-fiction mais en ce moment, je n'avais pas particulièrement envie d'en lire. Néanmoins, le synopsis d'Iceltane m'a interpellée. Il était prometteur... et j'ai eu bien raison de faire confiance à mon instinct !
La romance est présente mais elle ne rend pas le récit "niais", ce que je crains toujours avec ce genre. J'ai apprécié la relation entre Carys et Toweda. Je ressentais toutes les émotions possibles avec eux et pour eux : la joie, la tristesse, la colère, la frustration, la peur...
Il est vrai qu'au début, j'ai détesté Toweda... mais on arrive à le comprendre et finalement, on l'accepte tel qu'il est avec ses défauts et ses faiblesses. Carys m'a un peu exaspéré à certains moments mais cela a quand même été très rare. J'ai aimé ce personnage féminin qui fait face à des situations compliqués, à des choix difficiles. On voit son évolution avec les interludes qui permettent de nous éclairer sur son passé et sur sa relation avec Toweda. Elle est devenue une femme forte et c'est une chose que j'apprécie énormément.
La science-fiction est présente du fait de l'univers dans lequel évolue les personnages. Néanmoins, elle reste soft. Ce que j'ai aimé, c'est le contexte politique dans lequel se déroule le récit. Même si on a affaire à un univers futuriste, le récit et les questions politiques qu'il soulève pourraient se transposer dans notre propre monde.
Dans cette histoire, tout n'est pas rose. Il n'y a pas de manichéisme et c'est une chose que j'apprécie car cela rend le récit plus réaliste. Seul bémol : la fin qui est un peu trop rapide à mon goût. Les événements s'enchaînent trop vite et les conséquences apparaissent trop rapidement. Toutefois, cela n'a pas gâché mon plaisir.
En plus de cela, j'ai aimé le sens du détail de l'auteur. Rien n'est laissé au hasard. Par exemple, le nom du peuple de Toweda est "watashitachi". En japonais, ce mot signifie "nous" et lorsqu'on a lu ce roman, on comprend parfaitement ce choix. La culture japonaise est très présente à travers ce peuple. Appréciant cette culture, j'ai aimé ce choix. De plus, Célia Flaux met en avant leur peur de la saleté en la poussant à l'extrême avec la fameuse combinaison des Watashitachi ( ce qui va se retourner contre eux...).
Enfin, dernier détail qui n'est pas très important mais qui m'a fait tellement plaisir : la présence de la culture celtique. Carys porte un prénom d'origine galloise (d'après mes souvenirs), son chat se nomme Triskell, d'autres personnages portent des prénoms de cette origine (Taràn, Ciaràn, ...), etc. Etant moi-même bretonne, cette culture a une part importante dans ma vie. Elle m'a toujours fascinée et elle m'a toujours accompagnée peu importe où j'étais.
Ce n'est qu'un petit détail mais cela m'a fait chaud au coeur. J'étais contente de reconnaître ces petits clins d'oeil à ma culture.
En bref, j'ai dévoré ce roman d'une traite et j'ai adoré. Ce fut une lecture très agréable et une excellente découverte. Célia Flaux est un auteur que je vais désormais suivre de près.
Ce livre a été une véritable claque... J'ai A-DO-RÉ !
J'avais un peu peur que ce soit de la science-fiction pure avec une forte présence de la science et d'un jargon technologique parfois un peu lourd. J'aime la science-fiction mais en ce moment, je n'avais pas particulièrement envie d'en lire. Néanmoins, le synopsis d'Iceltane m'a interpellée. Il était prometteur... et j'ai eu bien raison de faire confiance à mon instinct !
La romance est présente mais elle ne rend pas le récit "niais", ce que je crains toujours avec ce genre. J'ai apprécié la relation entre Carys et Toweda. Je ressentais toutes les émotions possibles avec eux et pour eux : la joie, la tristesse, la colère, la frustration, la peur...
Il est vrai qu'au début, j'ai détesté Toweda... mais on arrive à le comprendre et finalement, on l'accepte tel qu'il est avec ses défauts et ses faiblesses. Carys m'a un peu exaspéré à certains moments mais cela a quand même été très rare. J'ai aimé ce personnage féminin qui fait face à des situations compliqués, à des choix difficiles. On voit son évolution avec les interludes qui permettent de nous éclairer sur son passé et sur sa relation avec Toweda. Elle est devenue une femme forte et c'est une chose que j'apprécie énormément.
La science-fiction est présente du fait de l'univers dans lequel évolue les personnages. Néanmoins, elle reste soft. Ce que j'ai aimé, c'est le contexte politique dans lequel se déroule le récit. Même si on a affaire à un univers futuriste, le récit et les questions politiques qu'il soulève pourraient se transposer dans notre propre monde.
Dans cette histoire, tout n'est pas rose. Il n'y a pas de manichéisme et c'est une chose que j'apprécie car cela rend le récit plus réaliste. Seul bémol : la fin qui est un peu trop rapide à mon goût. Les événements s'enchaînent trop vite et les conséquences apparaissent trop rapidement. Toutefois, cela n'a pas gâché mon plaisir.
En plus de cela, j'ai aimé le sens du détail de l'auteur. Rien n'est laissé au hasard. Par exemple, le nom du peuple de Toweda est "watashitachi". En japonais, ce mot signifie "nous" et lorsqu'on a lu ce roman, on comprend parfaitement ce choix. La culture japonaise est très présente à travers ce peuple. Appréciant cette culture, j'ai aimé ce choix. De plus, Célia Flaux met en avant leur peur de la saleté en la poussant à l'extrême avec la fameuse combinaison des Watashitachi ( ce qui va se retourner contre eux...).
Enfin, dernier détail qui n'est pas très important mais qui m'a fait tellement plaisir : la présence de la culture celtique. Carys porte un prénom d'origine galloise (d'après mes souvenirs), son chat se nomme Triskell, d'autres personnages portent des prénoms de cette origine (Taràn, Ciaràn, ...), etc. Etant moi-même bretonne, cette culture a une part importante dans ma vie. Elle m'a toujours fascinée et elle m'a toujours accompagnée peu importe où j'étais.
Ce n'est qu'un petit détail mais cela m'a fait chaud au coeur. J'étais contente de reconnaître ces petits clins d'oeil à ma culture.
En bref, j'ai dévoré ce roman d'une traite et j'ai adoré. Ce fut une lecture très agréable et une excellente découverte. Célia Flaux est un auteur que je vais désormais suivre de près.
Merci pour cette chronique ! Je suis très heureuse que tu aies aimé le choc des cultures. Célia
RépondreSupprimerMerci à toi pour cette découverte ! J'ai hâte de découvrir ton prochain livre :)
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