vendredi 16 novembre 2018

Luc Fivet - La Manufacture des histoires


 Auteur : Luc Fivet
Éditeur : Baker Street
Parution : 24 mai 2018
Pages : 320
EAN-13 : 979-1097491048


Dans ce récit qui oscille entre thriller, roman initiatique et satire sociale, un écrivain multi-refusé cherche à pénétrer les arcanes de la Manufacture des histoires, ce lieu mythique où il rencontrera enfin reconnaissance, gloire et fortune.
Cette quête, traversée par un souffle d'humour et de parodie, sera truffée de pièges et de révélations. On y croisera des personnages aussi étonnants qu'un vendeur de machines à écrire, un marabout accoucheur d'histoires, les fantômes de la Beat Generation, des fanatiques obsédés par le Volume et même la nouvelle Shéhérazade, perdue parmi les flots de sans histoire fixe qui peuplent les rues.
C'est en mettant sa plume au service de quelques hommes de pouvoir sans scrupules qu'il connaîtra le succès et ses conséquences extravagantes.
Roman de notre temps, La Manufacture des histoires raconte avant tout la lutte de ceux qui veulent continuer d'écrire leur propre histoire contre ceux qui veulent dicter l'histoire des hommes à leur place.


J'ai reçu cet ouvrage grâce à la masse critique Babelio

Ce qui m'a attiré dans ce roman, c'est son résumé. Un thriller dans le monde du livre ? Mon intérêt a été titillé.
Malheureusement, je ressors de cette lecture avec une certaine déception...

J'ai trouvé le début très long. L'intrigue met un certain temps à se mettre en place et cela m'a clairement rebuté. Un thriller avec autant de longueur n'avait pas grand chose pour m'emballer, ce qui était d'autant plus dommage car l'intrigue était plutôt intéressante. J'avais du mal à prendre le livre avec plaisir. Néanmoins, j'avais décidé de lui donné sa chance.

Le plus gros point noir de ce roman est le traitement des personnages. Je ne les ai pas aimé. Aucun. Je n'ai pas eu le moindre attachement pour eux et malheureusement, cela a joué grandement sur mon ressenti général.
Le pire a été pour moi les protagonistes féminins. Elles ne sont représentées que comme des objets de désir sans aucune profondeur (et je ne vous parle même pas de cette fixette sur les opulentes poitrines...). Lors de ces passages, j'étais à la fois blasée, dépitée et énervée. Cela ne m'a pas aidé à avancer dans ma lecture.

En bref, La Manufacture des histoires n'est pas le plus mauvais roman que j'ai jamais lu... mais cela ne l'a pas fait avec moi.
L'intrigue aurait pu être intéressante et prenante s'il n'y avait pas autant de longueurs et un traitement des personnages aussi mal écrit.
J'ai failli abandonner à plusieurs reprises ma lecture et je ne le conseillerai pas. J'ai mis du temps à le lire mais je pense vite l'oublier.

vendredi 9 novembre 2018

Floriane Soulas - Rouille #PLIB2019


 Auteur : Floriane Soulas
Editeur : Scrineo
Parution : 16 mai 2018
Pages : 384
EAN-13 : 978-2367406060



Paris, 1897. Les plus grandes puissances européennes se sont lancées à l’assaut de la Lune et de nouveaux matériaux découverts sur le satellite envahissent peu à peu la Terre. Ces grandes avancées scientifiques révolutionnent l’industrie et la médecine, mais pas pour tout le monde. Et dans les faubourgs, loin de l’hyper-centre protégé par le dôme sous lequel vivent les puissants, le petit peuple de Paris survit tant bien que mal. Violante est une prostituée sans mémoire, ignorant jusqu’à son âge réel. Dans un monde où son désir de vérité passe après celui de ses clients et de ses patrons, la jeune fille tente de retrouver la trace de ses origines perdues. Alors qu’une vague de meurtres particulièrement horribles ensanglante la capitale, Satine, son amie et seul soutien, disparait dans d’étranges circonstances. Violante, elle, se voit offrir une porte de sortie à ce demi-monde violent qui la retient prisonnière, mais décide malgré tout de prendre part aux investigations.




Floriane Soulas nous propose une histoire bien écrite pour son premier roman. Malgré quelques petites faiblesses, notamment sur certaines tournures de phrases, on sent qu’il y a un travail d’écriture derrière. Le découpage des chapitres est bien pensé et la narration est bien rythmée.

J’ai beaucoup apprécié l’univers créé par l’auteur. Rouille est une bonne entrée en matière dans le style Steampunk selon moi (d’autant plus que je suis une néophyte en la matière).
J’aime beaucoup le Paris de la Belle époque et que ce soit cette fois-ci du point de vue des « habitants de l’ombre » est d’autant plus intéressant.
Il faut parfois s’accrocher à son estomac. Floriane Soulas n’est pas toujours tendre avec ses protagonistes et elle ne le cache pas à son lectorat. Toutefois, ce ne sont pas toujours les meurtres qui m’ont mise le plus mal à l’aise. Le thème de l’amélioration des êtres humains et des animaux m’a particulièrement remuée.

En revanche, je dois bien avouer ne pas m’être particulièrement attachée aux personnages du récit. Violante m’a fait ni chaud ni froid. C’est assez dommage.
Je trouve également étrange le traitement des personnages de Léon et Jules. Ce sont des proxénètes trop sympathiques à mon goût. Ils ont l’air de ne pas être de mauvais bougre mais vu le métier qu’ils exercent, j’ai trouvé cela un peu irréaliste et décalé.

En bref, Rouille est un bon premier roman. J’ai aimé découvrir l’histoire de Violante et surtout la plume de Floriane Soulas. Je n’hésiterai aucunement à me pencher sur sa prochaine sortie livresque.
Par ailleurs, cet article entre dans le cadre du PLIB 2019.


#PLIB2019
#ISBN9782367406060
#ISBN:9782367406060

jeudi 8 novembre 2018

Dorian Lake - Hex in the city, Tome 1 : L'éventreur de San Francisco #PLIB2019


 Auteur : Dorian Lake
Editeur : Noir d'absinthe
Parution : 19 février 2018
Pages : 154
EAN-13 : 978-2956299707


Un tueur en série sévit à San Francisco. Rien ne l'inquiète : ni la loi, ni les remords. Malheureusement pour lui, Taylor, une sorcière au passé trouble et au caractère de feu, décide de s'en mêler.
À la croisée des genres entre fantasy urbaine, avec ses vampires, monstres et sorcières, et le polar, découvrez un récit sans temps mort, dans la lignée des meilleures séries télévisées américaines.


Avant toute chose, je tenais à remercier Livraddict et les éditions Noir d'absinthe (que je ne connaissais absolument pas) pour ce partenariat.
Il s'agit également de mon premier article dans le cadre du PLIB 2019.

Ce roman n'est pas du tout ce que j'attendais. J'ai vraiment été très surprise lors de ma lecture.
En effet, lorsque j'ai lu le synopsis, je m'attendais à un roman policier. L'histoire d'un tueur en série mêlée au surnaturel m'intriguait énormément. Cependant, cette partie de l'intrigue n'est finalement que minime. Si je me base uniquement sur l'enquête et les meurtres, j'ai trouvé que le déroulement était lent à se mettre en marche et la fin était un peu bâclée. C'est un peu ma déception lors de ma lecture. Je m'attendais à ce que l'intrigue soit plus développée et prenne plus de place. Or, je suis restée sur ma faim.
Le livre était malheureusement trop court pour qu'il y ait un réel développement. L'auteur survole beaucoup d'aspects de l'histoire à mon grand regret.

Cependant, j'ai tout de même apprécié ma lecture. Cet ouvrage se lit très vite car il a peu de pages et parce qu'on est happé dans la vie des personnages.
Ces derniers m'ont par ailleurs beaucoup plu. Taylor est pleine de fougue et de mystère. J'aimerais vraiment en savoir plus sur elle. Jake est également intéressant par sa déchéance. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. L'auteur a fait de ses protagonistes un point fort de son roman.

En bref, ce premier tome a réussi à attiser mon intérêt et me donne envie de retourner dans cet univers lorsque la suite sera sortie.





#PLIB2019

#ISBN9782956299707 

#ISBN:9782956299707

jeudi 1 novembre 2018

E. Lockhart - Nous les menteurs


 Auteur : E. Lockhart
Editeur : Gallimard Jeunesse
Parution : 4 mai 2015
Pages : 273
EAN-13 : 978-2070663132




Une famille belle et distinguée. Une île privée.
Une fille brillante, blessée ; un garçon passionné, engagé.
Un groupe de quatre adolescents - les Menteurs - dont l'amitié sera destructrice.
Une révolution. Un accident. Un secret.
Mensonges sur mensonges.
Le grand amour. La vérité.



Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre lorsque je me suis lancée dans cette lecture. Je sais que ce roman avait fait beaucoup de bruit dans la blogosphère et sur Bookstagram lors de sa sortie. Néanmoins, je ne savais même pas de quoi cela allait parler.

La plume de l'auteur peut en surprendre certains. Avec moi, cela l'a fait. Elle arrive à s'adapter à la situation contée et nous permet de ressentir pas mal de choses.
On a de nombreux flash-back au fil de pages mais cela ne m'a personnellement gênée au moment de ma lecture.
En revanche, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans la narration. Certains passages m'ont semblé un peu longs et je ne savais pas où l'auteur en venir.
Au contraire, certains éléments du récit auraient pu, selon moi, être plus développés. Ils ne sont qu'évoqués, survolés alors que j'aurais souhaité en savoir plus.

Le final de ce roman en avait surpris plus d'un. Cela a aussi été le cas pour moi. Au fur et à mesure que j’avançais dans ma lecture, j'ai émis plusieurs hypothèses mais aucune ne s'est avérée juste.
La fin choisie par l'auteur a donc eu son petit effet. J'ai littéralement dévoré les dernières pages avec le dénouement de cette histoire.

J'ai passé un bon moment de lecture avec Nous les menteurs, même si cela n'a pas été aussi époustouflant que ce à quoi je m'attendais.



Cette lecture fait partie du Challenge Mystère.