mercredi 28 février 2018

Susin Nielsen - Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère ?


 Auteur : Susin Nielsen
Editeur : Helium
Parution : 11 septembre 2011
Pages : 195
EAN-13 : 978-2358510790


"Maman est arrivée avec un DVD et un sac de nourriture thaïe de chez Saswadee, comme tous les vendredis soir. Rosie a étalé une couverture devant la télévision, et j'ai disposé le repas dessus. C'était notre habitude immuable, toutes les semaines, et j'adorais ça. Car voyez-vous, le vendredi soir est la Soirée officielle des Femmes Gustafson. C'est LE soir de la semaine où maman est toujours libre pour rester avec Rosie et moi. Pas de rencards, pas d'invités, pas même Phoebe, Karen ou Amanda. Rien que nous trois. Donc, hier soir, nous étions à une demi-heure du début d'Ocean's Eleven, avec George Clooney, quand le téléphone a sonné. Nous ne sommes pas censées répondre au téléphone pendant la Soirée officielle des Femmes Gustafson. Mais quand maman a vu le numéro, elle a pourtant décroché..."

Violette a une mère qui ne sort qu'avec des losers depuis son divorce. Violette n'en peut plus, mais sa mère a désespérément envie de refaire sa vie et continue à accepter de nouveaux rendez-vous. Ce soir-là, le rendez-vous s'appelle Dudley Wiener, illico surnommé la Saucisse. Il adore les vide-greniers et les blagues nulles, et ne plaît pas DU TOUT à Violette qui décide de prendre les choses en main. Elle va donc écrire à George Clooney pour lui demander un petit service et filer Dudley : si la Saucisse a un cadavre dans son placard, elle le trouvera !



Je tiens à remercier avant toute chose Nathan du Cahier de lecture de Nathan grâce à  qui j'ai reçu ce roman dédicacé par l'auteur.

Je ne connaissais pas du tout Susin Nielsen et ce fut une très bonne découverte. L'auteur a un style fluide, ce qui rend la lecture rapide et prenante. C'est drôle et pétillant sans tourner au niais, ce que je craignais un peu au début de ma lecture.
Elle arrive également à trouver les mots justes pour s'adresser aux adolescents. Le thème abordé n'a rien d'original en soi : le divorce et la séparation des parents, les nouvelles vies des parents après cette séparation, etc. Toutefois, j'ai apprécié son traitement. Violette apprend à accepter que sa mère n'est pas qu'une mère et qu'elle a des besoins et des envies qui lui sont propres, même si elle ne les partage pas. Au fil de l'histoire, Violette gagne en maturité même si ce n'était pas forcément gagné au début. Cela a donné énormément de situations cocasses.

Susin Nielsen apporte une touche de fraîcheur dans la littérature adolescente. Même en étant une adulte, j'ai passé un agréable moment de lecture. J'ai réussi à me reconnaître dans l'adolescente qu'est Violette mais j'ai aussi réussi à me mettre à la place de la mère de Violette, ce qui a rendu cette lecture encore plus intéressante.
Je ne vais pas hésiter à jeter un coup d’œil aux autres ouvrages de cette auteur et j'espère que, lorsqu'ils seront suffisamment grands, mes enfants s'intéresseront également à ces livres.

Cette lecture fait partie du Challenge Mystère.

mercredi 21 février 2018

Cyril Pedrosa - Trois ombres


Dessinateur / Auteur : Cyril Pedrosa
Éditeur : Delcourt
Collection : Shampooing
Parution : 12 septembre 2007
Pages : 272
EAN-13 : 978-2756004709


Joachim vit paisiblement à l’écart du monde avec ses parents. Mais un soir, ne parvenant pas à trouver le sommeil, ils remarquent des ombres qui semblent les attendre sur la colline en face…

Ces dernières apparaissent sous la forme de trois cavaliers et s’évanouissent dès que l’on s’en approche. Ces "choses" sont là pour Joachim. Son père aura-t-il raison de se battre contre l’inéluctable ?





L'histoire racontée dans cette bande-dessinée est très touchante et très juste. Cyril Pedrosa aborde ici la question de la mort et du deuil. C'est un sujet délicat à traiter sans tomber dans le pathos ou dans le mélodramatique. L'auteur relève parfaitement ce défi.

Le dessin de Cyril Pedrosa peut rebuter certains. Toutefois, j'ai trouvé que son style complétait très bien l'intrigue contée. Les traits peuvent paraître simples mais le dessinateur sait utiliser le flou et les ombres pour retranscrire des ambiances particulières au cours de son histoire. Le dessin s'adapte à la narration : l'urgence, le drame sont parfaitement retranscrits dans les traits utilisés par Cyril Pedrosa.
Toutefois, ce style rend parfois la situation confuse. Je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il se passait lors de cette scène, ce qui est un peu dommage car cela ralentit le rythme de lecture.



En bref, j'ai beaucoup aimé cette histoire délicate, touchante et pleine de justesse. Cyril Pedrosa a un style qui lui est propre. Néanmoins, cela n'a pas été un coup de cœur. Je n'ai pas autant emporté par l'histoire contrairement à ce que j'attendais.

mardi 20 février 2018

Judith Newman - Pour Siri avec amour


 Auteur : Judith Newman
Editeur : JC Lattès
Collection : Essais et Documents
Parution : 17 janvier 2018
Pages : 300
EAN-13 : 978-2709649247



Tout a commencé quand Gus, un garçon de treize ans atteint d’autisme, a découvert une entité virtuelle capable de lui fournir des informations relatives à ses diverses obsessions (les trains, les avions, les escalators et la météo), mais aussi d’engager avec lui un pseudo discussion, sans jamais se lasser. Cet interlocuteur s’appelait Siri et logeait dans l’iPhone de sa mère.À travers des épisodes tour à tour drôles, poignants et inspirants, Judith Newman nous conte son expérience avec cet enfant exceptionnel. Du plus charmant (l’insistance de Gus à emporter avec lui son iPad à l’Apple Store, « comme ça il peut rendre visite à ses amis »), du plus douloureux (s’entendre suggérer de mettre son fils de six ans sous traitement médicamenteux). Pour Siri avec amour nous ouvre les yeux sur la magie et les défis d’une vie qui sort de l’ordinaire.
C’est aussi un hommage à la technologie. À une époque où l’on s’inquiète de voir les gadgets électroniques nous abrutir, elle révèle qu’ils peuvent offrir une voix à certains, notamment les enfants autistes.





Avant toute chose, je tenais à remercier la maison d'édition JC Lattès et NetGalley pour l'envoi de ce roman.

Cette chronique m'a pris énormément de temps à écrire. Une fois la dernière page lue, j'ai dû ruminé tout cela pendant un bon moment. Mettre des mots sur mon ressenti fut difficile et même maintenant, lorsque je tape ces mots, j'ai des difficultés à retranscrire avec exactitude mon avis sur ce livre. Néanmoins, je vais faire de mon mieux.

Ce qui m'a tout d'abord intéressé dans cet ouvrage est le thème abordé : l'autisme. C'est un sujet que je connais peu. J'ai lu peu de choses à ce sujet et je ne connais personnellement aucune personne touchée par le spectre de l'autisme.
Certains d'entre vous le savent mais j'attends mon premier enfant très prochainement. En tant que future maman, je me suis déjà demandée comment je réagirais si l'on m'apprenait que mon enfant avec un handicap (quel qu'il soit) et je n'ai pas su donner une réponse tranchée à cette question. Je pense que lorsque l'on n'a pas vécu une telle situation, il est difficile voire impossible de se projeter en toute connaissance de cause dans cette hypothèse. Découvrir le point de vue d'une mère vivant cette situation était donc pour moi un bon moyen de prendre conscience de ce que cela impliquait réellement.

Malheureusement, il y a certains aspects qui m'ont énormément perturbé lors de ma lecture.
Judith Newman est vraiment quelqu'un de particulier avec un mode de vie que je ne partage pas personnellement. Toutefois, je suis ouverte d'esprit et je me suis dit "Pourquoi pas, après tout si c'est ainsi qu'elle est heureuse".
Malgré cela, j'ai trouvé certains de ses propos choquants. Elle m'a parfois donné l'impression de ne pas considérer son fils comme un être humain. Cela est distillé au fil de la lecture et peut facilement nous échapper. Cependant, il y a des tournures de phrases qui ne pouvaient pas être anodines selon moi. Ce qui m'a le plus choqué est qu'elle puisse envisager une vasectomie sur son fils sans l'accord de ce dernier. Comment peut-elle imposer une telle décision à son propre enfant ? Il s'agit tout de même d'une atteinte au corps d'une autre personne.
Ceci n'est que mon avis personnel mais j'ai vraiment eu l'impression qu'elle considérait son propre fils comme un être "inférieur", ce que je ne cautionne absolument pas.

Malgré un sujet intéressant, je sors donc de ma lecture extrêmement mitigée. Je ne suis pas sûre de vouloir conseiller cette lecture à qui que ce soit. Certains passages m'ont trop marqué pour que je partage cet ouvrage autour de moi. Je pense que je chercherais d'autres ouvrages traitant du même sujet.


mercredi 14 février 2018

Maxime Chattam - Carnages


 Auteur : Maxime Chattam
Editeur : Pocket
Collection : Pocket Thriller
Parution : 12 mai 2010
Pages : 96
EAN-13 : 978-2266201711



Harlem Est. 18 novembre. 8h28.Ils sont tous là, dans le hall de l'entrée du lycée. Plus que quelques minutes avant le début des cours. Parmi les élèves, un adolescent prépare son arme. Le carnage peut commencer...
Quand l'inspecteur Lamar Gallineo arrive sur les lieux, c'est pour découvrir le cadavre du tueur qui a retourné son arme contre lui. L'affaire dépasse rapidement le fait divers : de nouvelles tueries ont lieu dans d'autres établissements.
Lamar doit à tout prix enrayer cette macabre épidémie. Mais les apparences sont trompeuses. Toujours.



Je connais Maxime Chattam depuis longtemps mais je n'avais jamais lu un seul de ses ouvrages. Cette nouvelle était une bonne occasion de découvrir sa plume.

J'aime beaucoup les romans policiers, même si je n'en lis pas tant que cela. Le thème qu'aborde ici l'auteur m'a beaucoup intrigué et reste d'actualité (on pense tous aux tueries qui a eu lieu dans les établissements scolaires américains). C'est pourquoi j'ai voulu commencer par ce récit.

Le format choisi par Maxime Chattam n'est pas facile. Toutefois, il arrive à relever ce défi avec brio. L'auteur instaure une ambiance avec du suspense, des retournements de situation et une intrigue bien ficelée. On est tenu en haleine du début jusqu'à la fin, ce qui fait que l'on ne voit pas le temps passé lors de notre lecture.

Le seul défaut que je trouve à cette histoire est le manque d'explication sur certains aspects. J'aurais notamment voulu en savoir plus sur la personnalité des personnages : Pourquoi sont-ils ainsi ? Pourquoi agissent-ils ainsi ?
Ce petit bémol s'explique principalement par la forme choisie par l'auteur. Il est difficile de tout développer en écrivant une nouvelle.

En bref, Carnages a été un bon avant-goût aux œuvres de Maxime Chattam et je pense me pencher prochainement sur le reste de ses ouvrages.

mardi 6 février 2018

Léonor de Récondo - Amours


 Auteur : Léonor de Récondo
Editeur : Points
Parution : 2 novembre 2017
Pages : 208
EAN-13 : 978-2757868669


Tandis que son épouse dort paisiblement, Anselme le notaire abuse de Céleste, la jeune bonne, qui tombe enceinte. Pour sauver l'honneur de tous, Victoire décide d'adopter l'enfant. Mais elle n'a pas la fibre maternelle, et le nouveau-né dépérit. En cachette, Céleste va tendrement prendre soin de son petit. Une nuit, Victoire les rejoint dans la chambre sous les combles…



C'est avec ce roman que je découvre la plume de Léonor de Récondo et je ne regrette pas de m'être lancée dans cette lecture. J'ai lu Amours quasiment d'une traite. Sa petite taille y est pour quelque chose mais surtout le récit est très prenant. On est happé dans cette histoire et on a qu'une hâte : connaître le fin mot de ce récit.

La plume de Léonor de Récondo est magnifique et pleine de finesse. Elle nous raconte une histoire avec beaucoup de poésie, de délicatesse et de sensibilité. J'ai été touchée par la découverte de la maternité de Victoire (mon actuelle grossesse doit sûrement amplifier cette sensation, je ne le cache pas...).
L'auteur dépeint plusieurs portraits de femmes qui viennent d'horizons sociaux bien différents. Ces femmes découvrent l'amour sous ses différentes formes : l'amour maternel, l'amour des autres ou encore l'amour de sa propre personne. Pour un récit se passant au début du XXe siècle, on trouve le thème de l'émancipation de la femme et c'est un aspect que j'ai beaucoup apprécié.

Amours a été une très belle découverte que je n'hésiterai pas à partager autour de moi.

Cressida Cowell - Harold et les dragons, Tome 1 : Comment dresser votre dragon


 Auteur : Cressida Cowell
Editeur : Hachette Jeunesse
Collection : Aventure
Parution : 17 janvier 2018
Pages : 220
EAN-13 : 978-2012904606


Harold fut sans doute le plus grand Viking que la terre ait jamais porté. Chef de guerre, combattant invincible et expert en sciences naturelles, il était célèbre aux quatre coins du monde barbare. Nul n'ignorait sa capacité extraordinaire à contrôler les reptiles les plus terrifiants. On l'appelait avec respect "celui qui murmure à l'oreille des dragons". Mais, dans son enfance, Harold n'avait pas toujours été aussi doué...





Avant toute chose, je tenais à remercier la maison d'édition Hachette Jeunesse et NetGalley pour l'envoi de ce roman.

Je ressors de ma lecture avec un avis assez mitigé. Lorsque j'ai entendu parler de ce roman, j'ai tout de suite pensé à cela :


J'adore la série de films Dragon et cela a un peu parasité ma lecture. Or, l'ambiance, les personnages et l'histoire sont assez loin des films, ce qui m'a un peu perturbé. Je n'ai pas réussi à prendre assez de recul pour apprécier pleinement ce roman.

Le récit reste cependant agréable. On découvre l'initiation des jeunes vikings et les mésaventures de Harold remettent en question de nombreuses traditions instaurées dans le village. Le tout est d'ailleurs agrémenté de petites illustrations d'un style très enfantin, ce qui est approprié au lectorat visé. Cela donne un côté original et dynamique à l'histoire.
Ce premier tome est principalement là pour mettre en place la saga de Cressida Cowell et les bases de son univers.
Je regrette néanmoins l'absence de personnages féminins parmi ce panel de protagonistes. Le seul personnage féminin qui fait une toute petite apparition dans le récit est la mère de Harold, qui en soi n'a pas de grande utilité. J'aurais aimé plus de mixité.

C'est un bon livre jeunesse. J'ai passé un bon moment de lecture même si je n'ai pas été emballé plus que cela. 


Timothé Le Boucher - Ces jours qui disparaissent



Dessinateur / Auteur : Timothé Le Boucher
Éditeur : Glénat
Parution : 13 septembre 2017
Pages : 192
EAN-13 : 978-2344013328



Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps.Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son "autre", par caméra interposée. Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps...




Avant de donner mon avis sur cette bande-dessinée, je tiens à remercier Cultura qui me l'a envoyé dans le cadre de leur sélection du Festival d'Angoulême.

Ce qui m'a tout d'abord attiré dans cette bande-dessinée, c'est le thème abordé. Tout ce qui tourne autour du dédoublement de la personnalité me fascine et je me demandais comment Timothé Le Boucher allait traiter ce sujet. Allait-il se tourner vers une explication médicale ou vers un aspect plutôt fantastique ?
La réponse à cette question n'est jamais véritablement donnée. On nous donne des pistes au fil de l'intrigue mais on ne dit à aucun moment de façon claire l'origine de ce dédoublement de personnalité. Toutefois, je me suis tellement plongée dans cette histoire que cela ne m'a pas dérangé car cela n'est pas le plus important.

Timothé Le Boucher a réussi parfaitement à nous faire ressentir toutes les émotions que Lubin peut ressentir face à cette situation : la peur, la frustration, l'impuissance, etc.
Il réussit d'autant plus à nous le montrer au travers son dessin. Il y a tout un jeu du détail.



En bref, j'ai adoré cette bande-dessinée. Je n'ai pas vu le temps passé pendant ma lecture. Je ne connaissais pas du tout Timothé Le Boucher et je compte bien me pencher sur le reste de ses œuvres.

lundi 5 février 2018

Marissa Meyer - Chroniques lunaires, Tome 0.5 : Il était une fois... Cinder


 Auteur : Marissa Meyer
Editeur : 12-21
Parution : octobre 2013
Pages : 40
EAN-13 : 978-2823812091


À tout juste 11 ans, Cinder découvre New Bejing et sa nouvelle famille. De l'Europe et de ses vrais parents, elle n'a aucun souvenir. Elle ne sait d'eux que ce que son beau-père lui a appris : ils sont morts dans un accident qui a aussi failli lui coûter la vie. Pour la sauver, les médecins ont dû lui greffer une main et une jambe de robot. Cinder a des difficultés à s'habituer à son nouveau corps de cyborg. Sans parler des informations encyclopédiques qui sont projetées dans son champ de vision sitôt qu'elle est confrontée à une situation inconnue. Si elle se lie facilement d'amitié avec ses nouvelles sœurs, Pearl et Peony, Cinder comprend très vite que sa belle-mère ne l'accueille pas de gaité de cœur. Et le drame qui menace sa famille d'accueil ne va rien arranger...



Ayant beaucoup apprécié ma lecture de Cinder, je ne pouvais pas passer à côté de cette opportunité de replonger dans l'univers créé par Marissa Meyer.
J'ai apprécié ce petit avant-goût des aventures de Cinder. Dans cette nouvelle, on découvre l'arrivée de Cinder dans sa famille adoptive et met la lumière sur certains détails qui nous avaient été donnés dans le premier tome. On comprend mieux les sentiments de Cinder face à sa belle-mère et à ses demi-soeurs mais également ceux de sa famille adoptive.

En bref, cette nouvelle est une introduction agréable et rapide à lire à l'univers de Marissa Meyer. Cela m'a donné encore plus envie de lire la suite de cette saga.

Enki Bilal - Bug, Tome 1


Dessinateur / Auteur : Enki Bilal
Éditeur : Casterman
Parution : 22 novembre 2017
Pages : 88
EAN-13 : 978-2203105782


Dans un avenir proche, en une fraction de seconde, le monde numérique disparaît, comme aspiré par une force indicible. Un homme, seul, malgré lui, se retrouve dans une tourmente planétaire.
Après avoir traité de sujets politiques, géopolitiques (Les Phalanges de l’Ordre Noir, Partie de chasse, avec Pierre Christin), de destins dictatoriaux et de rêves d’immortalité (La trilogie Nikopol), de cauchemars obscurantistes prémonitoires (Le cycle du Monstre), de planète recadrant les humains (La trilogie du Coup de Sang), Enki Bilal nous prive de notre addiction digitale en nous plongeant, non sans une certaine dérision, dans un monde de désarroi et d’enjeux multipolaires…




Je ne connaissais pas du tout Enki Bilal avant de lire le tome 1 de Bug, mon compagnon l'ayant eu pour Noël.

Le dessin m'a un peu surprise au début car je l'ai trouvé inhabituel. Enki Bilal a son propre style avec des traits et des couleurs bien particuliers. Au fil des pages, j'ai fini par m'y habituer.


L'intrigue de départ m'a beaucoup plu. L'idée d'un bug mondial a quelque chose d'intéressant et de terrifiant à la fois, surtout dans notre société où la technologie est omniprésente. Ce premier tome nous montre les dérives que cela peut avoir. Nous nous posons alors la question : comment réagirions-nous dans une telle situation ?
Certaines personnes sont tellement accros aux réseaux sociaux qu'elles ne savent même plus comment communiquer autrement. Certaines en deviennent presque folles. Dans d'autres cas, les protagonistes ne savent même plus faire certaines choses manuellement, tellement elles sont habituées à la facilité et à l'automatisme qu'offrent la technologie et le numérique.
Au milieu de tout ce bouleversement, on trouve un homme, un scientifique en mission spatiale. Ce dernier se retrouve avec l'ensemble des données mondiales et devient de ce fait la cible de toutes les organisations et pays du monde, qui se lancent donc dans une chasse à l'homme intensive.

Cela m'a donné suffisamment envie de connaître la suite même si cela ne m'a emballé plus que cela, une bonne lecture mais sans plus.