mardi 1 novembre 2016

Neil Gaiman - Sandman, Tome 1 : Préludes et Nocturnes


 Auteur : Neil Gaiman
Dessinateurs : Sam Keith, Mike Dringenberg et Malcom Jones III
 Éditeur : Delcourt
Collection : Contrebande
Parution : juin 2004
Pages : 232
EAN-13 : 978-2847893656



Son nom lui-même est un mystère. Il se nomme Sandman, mais aussi Dream ou Morphée. Comme les autres membres de la famille des Eternels - Death, Destiny, Delirium, Desire, Despair et Destruction - il incarne un sentiment ou une réalité de l'âme humaine. Son royaume est celui des songes, un royaume à la fois sombre et enchanteur, dont le Maître est immortel, mais faillible et fragile. En suivant Sandman dans ses aventures, ses peines et ses tourments. le lecteur plongera dans un fascinant rêve éveillé.


Preludes & Nocturnes : Sandman, le Maître des rêves, est tombé dans le piège des magiciens qui souhaitaient capturer sa sœur Death. Il a passé soixante-dix ans sous une cloche de verre, impuissant. Lorsqu'il parvient enfin à recouvrer sa liberté, il découvre son royaume dans un état dramatique. Mais avant de pouvoir s'atteler à sa restauration, il doit de toute urgence retrouver les trois attributs de son pouvoir : son heaume, sa bourse et son rubis. Des objets primordiaux dont la trace, soixante-dix ans après leur perte, s'avère très difficile à suivre...

Chaque album de la série "Sandman" est un récit autonome qui peut se lire indépendamment des autres volumes.



Neil Gaiman a toujours eu un don pour nous transporter dans ses univers et avec Sandman, c'est encore le cas. J'ai adoré découvrir le personnage de Dream et de suivre une partie de ses aventures.
J'ai bien aimé le fait que l'on croise au fil des pages des personnages d'autres comics comme John Constantine. J'avoue que certains m'étaient totalement inconnus mais c'est un aspect que j'ai tout de même beaucoup aimé.
Neil Gaiman arrive, au travers de son scénario, à nous montrer à quel point les rêves sont importants, que sans cela, le monde serait certainement plus fou qu'il ne l'est déjà.
Le protagoniste John Dee est un parfait exemple de la folie qui peut exister en nous. Je n'ai pas très bien saisi pour quelles raisons il est devenu un tel personnage : est-ce lié à l'absence prolongée de Dream ? Ou était-il déjà ainsi ? A un moment de la narration, certaines de ses victimes lui demandent pourquoi il fait tout cela. Ce à quoi, il leur répond parce qu'il le peut. Honnêtement, j'ai trouvé cette réponse très juste (pourquoi faudrait-il obligatoirement une raison, une justification pour faire le mal ?) et terrifiante. Ce personnage m'a fait froid dans le dos.


Le dessin peut paraître un peu old-school mais on s'y fait vite et j'ai trouvé que les traits et les couleurs savaient correspondre avec l'histoire qui était racontée.


Neil Gaiman nous offre un univers plein de poésie et de métaphore. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite des aventures de Dream et de découvrir le reste de sa famille (j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié l'apparition de Death).

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