Dessinateur : Art Spiegelman
Éditeur : Flammarion
Éditeur : Flammarion
Parution : novembre 1998
Pages : 312
EAN-13 : 978-2080675347
Pages : 312
EAN-13 : 978-2080675347
Le père de l'auteur, Vladek, juif polonais, rescapé d'Auschwitz, raconte sa vie de 1930 à 1944, date de sa déportation. Ce récit est rapporté sous la forme d'une bande dessinée dont les personnages ont une tête d'animal : les juifs sont des souris, les nazis des chats, les Polonais des porcs et les Américains des chiens.
Maus m'avait un peu rebuté la première fois qu'il s'est retrouvé entre mes mains. J'ai eu du mal avec le style du dessinateur et avec sa caractéristique première : l'utilisation d'animaux plutôt que d'êtres humains. Pourtant, ce procédé n'était pas nouveau pour moi puisque j'ai déjà lu le manga Cat Shit One, qui traite de la guerre du Vietnam en utilisant des animaux.
Le dessin est assez simpliste mais il accompagne très bien le récit et intensifie même le message qui y est apporté.
De plus, tout au long de ma lecture, j'ai été un peu gênée par la tournure des phrases utilisée par Vladek, le père de l'auteur. Le COD est placé avant le sujet et le verbe (un peu comme Maître Yoda). Cela m'a un peu bloqué dans certains passages car ma lecture n'était pas fluide.
Maus est avant tout un devoir de mémoire. Certains diront que la Seconde Guerre Mondiale et la Shoah sont des thèmes vus et revus. Les plus jeunes d'entre nous auront peut-être que cela s'est passé il y a bien longtemps et ne se sentiront pas ou plus concernés par ce travail de la mémoire. Et pourtant, c'est une chose primordiale pour notre société.
L'auteur fait preuve, dans son récit, d'une grande honnêteté. Il n'épargne personne et surtout son père, qui s'avère radin et ironiquement raciste.
Au final, nous avons deux points de vue dans cette bande-dessinée : celui de Vladek qui a vécu cette horrible guerre et son fils qui a grandi avec les impacts de cette guerre sur la société et sur sa famille.
Maus est un récit poignant, émouvant et très intéressant sur cette période difficile de l'histoire. Cette oeuvre mérite grandement les prix qu'elle a reçu et j'en conseille vivement la lecture.
Le dessin est assez simpliste mais il accompagne très bien le récit et intensifie même le message qui y est apporté.
De plus, tout au long de ma lecture, j'ai été un peu gênée par la tournure des phrases utilisée par Vladek, le père de l'auteur. Le COD est placé avant le sujet et le verbe (un peu comme Maître Yoda). Cela m'a un peu bloqué dans certains passages car ma lecture n'était pas fluide.
Maus est avant tout un devoir de mémoire. Certains diront que la Seconde Guerre Mondiale et la Shoah sont des thèmes vus et revus. Les plus jeunes d'entre nous auront peut-être que cela s'est passé il y a bien longtemps et ne se sentiront pas ou plus concernés par ce travail de la mémoire. Et pourtant, c'est une chose primordiale pour notre société.
L'auteur fait preuve, dans son récit, d'une grande honnêteté. Il n'épargne personne et surtout son père, qui s'avère radin et ironiquement raciste.
Au final, nous avons deux points de vue dans cette bande-dessinée : celui de Vladek qui a vécu cette horrible guerre et son fils qui a grandi avec les impacts de cette guerre sur la société et sur sa famille.
Maus est un récit poignant, émouvant et très intéressant sur cette période difficile de l'histoire. Cette oeuvre mérite grandement les prix qu'elle a reçu et j'en conseille vivement la lecture.
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