samedi 27 août 2022

Caroline Bertaud - Les 24 heures du Phoenix

 


Auteur : Caroline Bertaud
Éditeur : RAFNIL
Parution : 30 juin 2022
Pages : 355
EAN-13 : 978-2958303211



Peut-on recommencer sa vie le jour même où celle-ci doit s'arrêter ?

Jusqu'à hier, la jeune Phoenix Collins, 21 ans, avait tout prévu : elle allait vivre pour toujours. Pas littéralement, bien sûr — personne ne vit éternellement, elle le sait — mais porter un nom si mythique l'avait convaincue qu'un jour elle aurait un nouveau départ, que sa vie reprendrait le bon cap.

Par conséquent, lorsqu'elle se réveille sur un lit d'hôpital et apprend qu'il lui reste vingt-quatre heures à vivre, elle est dans le déni le plus complet. Une grande cicatrice s'étend sur son ventre, mais elle n'a aucun souvenir de son origine ou des événements des jours précédents.

Alors qu'elle court contre la montre, la colère et la frustration menaçant de tout emporter sur leur passage, Phoenix croise la route de Gabriel, un jeune veuf. Cette rencontre bouleverse complètement ses plans et, plus elle apprend à le connaître, plus elle se souvient de ce que signifie vraiment vivre au jour le jour... même si c'est le seul qui lui reste.


J'ai pu découvrir ce roman grâce à l'autrice et la plateforme NetGalley. Cependant, je m'attendais à une toute autre histoire.

Au début du récit, le lecteur est un peu perdu à l'image de l'héroïne qui a perdu certains de ses souvenirs. Heureusement, cette sensation de confusion ne dure pas trop longtemps.

Bien que ma curiosité avait envie de connaître le fin mot de cette histoire, je reste très dubitative quant à cette lecture. L'intrigue ne m'a pas surprise et j'ai même été un peu déçue par le dénouement.
Je n'ai pas du tout été convaincue par la romance et celle-ci prend une place trop importante à mon goût dans le récit.
Aucun protagoniste n'a réellement trouvé grâce  à mes yeux. Je les ai trouvés un peu caricaturaux et je n'ai ressenti que peu d'empathie à leur égard.

Il y a également un point qui m'a fortement dérangée lors de ma lecture : la notion de consentement n'est même pas abordée. Lors d'une fête, un personnage couche avec quelqu'un alors qu'elle est sous l'emprise de la drogue. Elle explique clairement que si son petit ami ne l'avait pas prise sur le fait, elle ne se serait même pas souvenue d'avoir couché avec un autre. Était-elle vraiment en état de donner son consentement pour un rapport sexuel ? Cela n'est jamais remis en question. Le fait que cela ne soit même pas souligné m'a choquée.

En bref, je ressors de cette lecture avec perplexité et une certaine déception.

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