Éditeur : Casterman
Parution : 26 août 2020
Pages : 192
EAN-13 : 978-2203161917
Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l’angoisse de sa vie d’épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s’est inventé, depuis l'enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d’explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C’est alors qu’elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s’avère la 1re étape vers de grands bouleversements.
En toute transparence, je n'avais que très peu entendu parlé d'Anaïs Nin avant de tomber sur cet ouvrage.
Graphiquement, c'est tout juste sublime ! On se laisse tout de suite happer par ce style. J'ai beaucoup aimé le côté vaporeux du dessin qui apporte beaucoup au charme de cet ouvrage.
J'ai apprécié la manière dont Anaïs Nin remet en question la vision très masculine que la société impose à son quotidien mais aussi à sa créativité et à son travail d'autrice.
C'était intéressant de découvrir toutes les facettes de cette femme : l'épouse, l'amante, la fille, l'artiste, ...
En revanche, j'ai été perturbée par la relation incestueuse entre Anaïs et son père. C'était malsain et cela m'a profondément mise mal à l'aise.
Au final, malgré une forme merveilleuse et envoûtante, le fond m'a moins marqué. Je suis contente d'avoir pu découvrir cette œuvre mais elle n'est malheureusement pas inoubliable.
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