Suzanne Collins - Hunger Games : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur

  

Auteur : Suzanne Collins

Éditeur : Pocket Jeunesse

Parution : 20 mai 2020

Pages : 608

EAN-13 : 978-2266305754

C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine.

Dans l'arène, ce sera un combat à mort.

J'avais littéralement dévoré la trilogie Hunger Games à sa sortie en France. Toutefois, étrangement, je ne me suis pas jetée sur le préquel à sa sortie. Compte tenu de la sortie imminente de son adaptation cinématographique, j'ai souhaité la sortir de ma pile à lire avant d'aller au cinéma.

Ce roman se divise en trois parties.

Les deux premières sont celles qui m'ont le plus plu en matière de lecture. On découvre les Hunger Games mais sous un biais tout à fait différent de la trilogie originale. Nous suivons ici le point de vue du Capitole et non pas celui des tributs. Cela était intéressant mais manquait parfois de rythme.

La troisième et dernière partie me laisse plus dubitative. Il y a de nombreuses longueurs et j'ai eu du mal à m'y intéresser. Cela est dommage car l'autrice aborde et développe des thématiques importantes.

Malheureusement, malgré une plume addictive, je n'ai ressenti que très peu d'empathie envers les personnages. Lucy m'a laissée indifférente. Coriolanus m'a été antipathique. Seuls Sejanus et Tigris ont su attirer mes faveurs.

En bref, la trilogie initiale se suffit à elle-même. Je n'ai pas trouvé de réelle plus-value à ce préquel. Je reconnais néanmoins la compétence de Suzanne Collins à nous donner envie de lire un chapitre supplémentaire.